Publié par L'équipe dans dossier le 23/11/2021 à 23:34
Fatigue, stress, démotivation, isolement.... le syndrome d'épuisement professionnel, ou burn-out, recouvre un état émotionnel et physique où la souffrance est toujours au rendez-vous. Voici comment échapper à cet engrenage destructeur.
DU STRESS POSITIF AU STRESS DESTRUCTEUR
Imaginez une bougie allumée, qui se consume jusqu'à ce que la mèche, une fois toute la cire brûlée, s'éteigne au fond du bougeoir. Ou une maison qui aurait brûlé, dont il ne reste debout que les murs de pierre. C'est au début des années 70 que quelques observateurs ont compris que l'être humain pouvait se consumer de la même manière, sous l'influence prolongée d'un stress lié au travail. C'est le burn-out, ou syndrome d'épuisement professionnel. La France n'est pas épargnée par ce fléau, tristement illustré par les suicides récents chez France Télécom ou Renault.
Un stress, biologiquement parlant, c'est une stimulation extérieure d'un ou plusieurs de nos sens, pour nous permettre de faire face à une situation donnée. Un stress se traduit par la mobilisation de tout ou partie de l'organisme, pendant une courte durée, le temps de réagir au facteur déclenchant. Idéalement, nous devrions ensuite revenir à un état normal de détente. Il est important de comprendre qu'à ce stade, le stress est salvateur ; c'est lui qui nous met en mode automatique devant un danger imminent, auquel nous réagissons instantanément de la bonne manière sans même nous en rendre compte. Mais quand il devient chronique, le stress nous détruit.
UNE PENTE DANGEREUSE
La notion du burn-out reste liée au monde du travail. Au début des années 70, le psychiatre américain Herbert Freudenberger fut amené à étudier comment les bénévoles qui œuvraient dans les centres d'accueil des toxicomanes présentaient une fatigue physique et des perturbations comportementales significatives au bout d'environ une année.
Il faut insister sur le caractère insidieux et progressif du burn-out. Il s'inscrit dans la durée, le point de départ étant souvent une situation enthousiasmante : un nouvel emploi, un nouveau challenge, etc. Bref, un contexte qui, initialement, stimule et emporte l'adhésion du sujet, qui va déployer énergie et implication pour se montrer " à la hauteur" des espoirs placés en lui, ou par souci d'autogratification, ou encore pour nourrir un idéal qu'il entretient à propos de lui-même ou de son travail. Cet élan, devient préoccupant lorsque l'individu maintient dans le temps un niveau élevé d'implication, qui va le conduire progressivement à l’épuisement de ses ressources physiques et psychiques. Cette véritable érosion intérieure peut-être précipitée par un climat de déception permanente en termes de reconnaissance ou de récompense.
La particularité de l'épuisement lié au burn-out est que les périodes normales de repos ne suffisent plus à récupérer. Dès les premiers signes persistants de fatigue et de sensibilité émotionnelle, il est judicieux de s'interroger ; que se passe-t-il ? Suis-je sur une pente dangereuse ? Tout un chacun peut être sujet un jour ou l'autre à des circonstances pouvant mener progressivement au bord du gouffre. Être surmené n'est pas une faute, c'est d'abord un concours de circonstances. Le refus de se reconnaître en difficulté et la persistance dans l'escalade pour des raisons de loyauté, d'amour-propre ou de regard des autres peuvent être une funeste erreur.
LA PREVENTION PAR LES PLANTES
Une des principales caractéristiques du burn-out est que, contrairement à la dépression, il est toujours la conséquence d'un stress chronique, lequel implique une adaptation en force de la personne. Cela se traduit le plus souvent par une hyperproduction de cortisol allant jusqu'à l'épuisement des ressources individuelles. L'organisme finit part n'être plus capable de mobiliser ses réserves et d'apporter des réponses à cette situation de stress chronique. En découlent des dérèglements non seulement psychologiques mais aussi et surtout physiologiques, le stress chronique ayant des conséquences négatives sur le système cardiovasculaire, sur la glycémie, sur le métabolisme...
Pour éviter cette dérive, on peut faire appel à plusieurs plantes qui viendront en soutien des capacités d'adaptation d'une personne désireuse de se prémunir d'un risque d'épuisement. On parle justement de plantes adaptogènes. Et quelle meilleure alliée dans cet objectif que la reine des adaptogènes, la rhodiola. Elle est un vecteur de performance pour un si grand nombre de fonctions physiologiques qu'elle améliore considérablement nos capacités de réponse au stress, au lieu de seulement nous aider à y résister. La récupération et l'équilibre émotionnel sont facilités. L'éleuthérocoque va sensiblement dans le même sens. La mac, tout comme le ginseng, fortifient et stimulent le niveau d'énergie globale. Le bacopa peut se révéler utile dans la stimulation des fonctions cognitives, généralement affectées en cas d'épuisement. la schisandra est aussi un stimulant puissant et à la large spectre, soutenant un grand nombre de fonctions métaboliques, dont le foie et plus encore les reins et surrénales, qui sont généralement "vidés" dans le cadre d'un burn-out.
En revanche, on évitera les excitants. Par définition ces substances sont propres à augmenter le niveau d'activité d'une fonction organique. L'excitant joue le rôle d'un "coup de fouet" éphémère. C'est le cas de la caféine, de l'alcool, des amphétamines...Mais il ne fait que maintenir l'organisme en situation d'hyperactivité, sans possibilité de ressourcement. A l'opposé, l'adaptogène est une substance qui permet la bonne gestion métabolique et psychologique du stress chronique. Il favorise l'adaptation de l'organisme à cette situation, et ce à tous les niveaux de répercussion éventuels : glandulaire, nerveux, immunitaire, mais aussi psychique et énergétique. De façon non spécifique il revitalise, il tonifie l'organisme. On lui attribue d'ailleurs le qualificatif de tonique supérieur. En optant pour la prise d'une substance adaptogène, la personne en phase d’épuisement choisit dès lors de s'éloigner du burn-out pour commencer à se régénérer.
LES REMEDES NATURELS POUR S'EN SORTIR
Lorsque l'épuisement est déjà enclenché, on peut avoir recours à des solutions curatives naturelles. En soutien d'une thérapie conventionnelle et d'une psychothérapie, elles permettent de potentialiser ces dernières. l' ashawagandha tonifie les ressources physiques et mentales et permet l'apaisement global et la reconstitution de réserves. Il influence favorablement l'équilibre émotionnel et calme les troubles du sommeil. Le millepertuis remplacera avantageusement les antidépresseurs chimiques pour les perturbations psychiques modérées, sans aucun effet secondaire. Le griffonia aidera donc aussi dans le rétablissement de l'humeur, d'autant qu'elle améliore significativement la qualité du sommeil. L'extrait de bourgeon de cassis est un excellent revitalisant et tonique global. L'huile essentielle de pin maritime ou sylvestre en massage sur les reins aura des effets stimulants et antiseptiques. Enfin, spiruline et lithothamne, deux merveilleux produits de la mer, pourvoiront à reconstituer les réserves en minéraux, acides aminés, oligo-éléments et vitamines, toujours dans le rouge dans le cadre d'un burn-out.
SIGNAUX D'ALARME
* sensation d'ennui, irritabilité,
* désorganisation au travail,
* tension intérieure, oppression respiratoire,
* disparition de la vie privée et intérieure.
Des cadences infernales
Le canadien Selye a, le premier, décrit le stress comme un syndrome d'adaptation. Il distingue trois étapes dans ce processus ; une première phase d'alarme, mobilisatrice du système nerveux sympathique pendant laquelle l'organisme fait face. Une seconde phase, dite de résistance, qui mobilise plutôt le système hormonal et durant laquelle l'organisme n'est plus du tout apte à réagir, c'est la phase d'épuisement, c'est-à-dire le burn-out. Celui-ci découle donc d'un stress maintenu dans la durée par des situations et des habitudes de vie de plus en plus éloignées de notre naturel. Les salariés de qui on exige une productivité accrue tout en les considérant comme une vulgaire pièce du puzzle économique ne parviennent pas toujours à s'adapter à ces contraintes professionnelles déshumanisantes.
APPRIVOISER SON STRESS
La naturopathie dispose de nombreux outils pour enrayer ou du moins dépasser la notion de stress. La première étape consiste dans une démarche d'investigation qui s'attache à identifier les éléments stressants à l'origine d'une dégradation énergétique. Puis on met en place un rééquilibrage de l'hygiène vitale et psychologique de la personne stressée : alternance de temps de travail et de temps de repos, mise au vert, exercices respiratoires quotidiens, dans la mesure du possible exposition au soleil, douche écossaise ou bain de siège froid selon la vitalité de chacun, hygiène métabolique par une alimentation hypotoxique spécifique (attention à l'acidose alimentaire), bonne hydratation...En complément de quoi, la naturopathie pourra recourir à différentes supplémentations par la phytothérapie, l'aromathérapie ou encore par les vitamines et les minéraux. Cette approche holistique doit permettre à chacun d'apprivoiser le stress et non plus le subir.
Elixir floral
UN PEU DE SERENITE
L'élixir floral Olive est destiné à accompagner les états d'épuisement physiologique et psychologique comme dans le burn-out. Il est particulièrement indiqué dans les états de fatigue profonde, d'incapacité à accomplir le moindre effort, de besoin extrême de sommeil, de manque d'intérêt pour autrui, c'est-à-dire dans tous les cas d'absence totale d'énergie. Olive aide à reprendre contact avec sa force d'autoguérison en faisant appel à ses propres ressources intérieures, à son énergie vitale. Il accompagne la personne épuisée vers la régénération et lui apporte de la sérénité.
Remède ayurvédique
LE BACOPA
De très anciens écrits ayurvédiques préconisaient cette plante grasse, sous le nom de brahmi, en cas d'anxiété ou de troubles affectant l'intellect (manque de concentration, fatigue mentale, pertes de mémoire....). Elle révèle son efficacité dans des conditions de stress accompagnées de manque de sommeil.
Faites confiance à la nature
La rhodiola offre une réponse adaptée
Appelée aussi orpin rouge ou racine d'or, la Rhodiola rosea est une plante qui s'épanouit dans des conditions climatiques extrêmes sur le cercle arctique. Peut-être est-ce pour cette raison qu'elle est particulièrement indiquée pour accompagner et soutenir les personnes soumises à des hauts niveaux de stress? Ses molécules spécifiques, les rosa vines, agissent sur l'organisme en favorisant l'oxygénation du sang. et par cette seule action, la rhodiola agit sur l'ensemble des fonctions organiques. Car, lorsqu'on évoque une meilleure oxygénation sanguine, cela implique nécessairement une augmentation des échanges métaboliques, une amélioration des fonctions organiques et émonctorielles, et donc un mieux-être au plan psychoémotionnel et énergétique. Elle favorise une adaptation générale au stress sans exciter l'organisme.
Les Anciens savaient !
Cultivez votre jardin....
Lorsque les batteries sont complétement déchargées, pourquoi ne pas renouer avec notre mère nature, en pratiquant le jardinage ? Le contact à la terre permet alors de se décharger de toutes les énergies négatives qui nous vampirisent. Dans le même temps, on se recharge grâce à l'énergie tellurique positive de la terre, énergie indispensable à notre bien-être physique et psychologique. Cette connexion à la terre est ressentie comme un véritable art du lâcher-prise, permettant à chacun de dévelloper un sentiment d'ancrage et de stabilité.La pratique du jardinage opère alors un retour aux sources par lequel la nature offre à l'homme l'occasion de retrouver une harmonie de nos jours souvent oubliée....
Énergétique
Le piquant du poivre noir
Lorsque le stade ultime du stress est atteint, le corps physique est abattu, apathique, voire douloureux. La pensée est altérée, avec un dégoût pour le travail, une difficulté à terminer les tâches, des phases d'énervement et de colère qui font place à une grande fatigue. Une huile essentielle peut amener un soulagement. Celle de poivre noir. Cette huile essentielle apporte ouverture sur l'extérieur. Dans toutes les situations avec sensation d'emprisonnement (peur, manque, désespoir, dépression), ou sentiment d'impuissance, elle permet de diminuer la sensation de contrainte et le poids de l'anxiété. Une goutte de cette huile essentielle diluée dans 10 à 20 gouttes d'huile végétale, appliquée sur le méridien du gros intestin (le tri) et sur celui de la vessie (l'élimination), permet le lâcher-prise et aide à sortir de la dépression et du ressassement. A pratiquer deux à trois fois par jour, pendant une semaine.
Curiosité
L'eau rouge
L'eau rouge est une eau magnétisée et vitalisée par solarisation (dans une bouteille en verre teintée en rouge), puis par dynamisation.
Cette couleur rouge est préconisée en chromothérapie pour tonifier et porter à l'action, ainsi que pour relancer l'énergie vitale. Aussi, l'eau rouge apparaît-elle tout à fait indiquée dans les situations de burn-out. Elle est utilisée ici pour ses vertus fortifiantes.
Mode d'emploi :
Mettez la bouteille d'eau teintée en rouge au soleil durant 24 heures et agitez-la énergétiquement. Buvez chaque jour, de préférence le matin, entre 1 verre et 1 demi-litre, puis complétez la bouteille avec de l'eau. Renouvelez l'opération tous les jours pendant une dizaine de jours.
Prévention Un soutien nécessaire
Le burn-out ressemble à un piège mais quand il se saisit de sa victime, celle-ci ne remarque rien. La souffrance ne se manifeste que très progressivement et de façon graduelle, sans offrir au sujet l'occasion d'un sursaut salvateur. Et quand finalement la souffrance devient pressante, la personne n'a plus les ressources morales ni physiques pour s'en sortir seule. Aussi chacun de nous peut-il être amené un jour à jouer le rôle de l'"ange gardien" vis-à-vis d'un proche, pour l'aider à mettre en lumière à son propre regard le dangereux processus dans lequel il est engagé. CE seul acte de bienveillance, pour lequel nul diplôme de médecin ni de psychiatre n'est nécessaire, peut éviter qu'une, ou quelques fois plusieurs vies ne basculent. Pour une majorité de ces personnes fragilisées, le pire est évitable moyennant un peu d'attention de la part d'une seule personne de leur entourage, relayée par un traitement adéquat.
Remise en cause.
Changer tout ?
Le burn-out s'inscrit dans un monde où la marchandisation systématique a éloigné l'être humain de ses besoins primaires. Le burn-out est la conséquence d'une déshumanisation du monde du travail. Mais on ne peut nier le rôle joué par chacun dans la mise en place de cet engrenage. Souvent, cela résulte d'un manque de perspective que nous n'avons pas su créer ou d'un manque que nous n'avons pas su déceler et que nous emmenons avec nous. Ainsi, même en changeant d'emploi, on emménerait quand même le "petit moteur à soucis". Et il se remettrait vite à tourner, toujours alimenté par l'intarissable carburant qui circule dans notre beau monde moderne, ce sentiment diffus d'une perte de sens. L'être humain n'est pas une fourmi à l'existence toute entière dédiée à la collectivité. Il a aussi besoin d'une motivation personnelle. De l'équilibre de ces deux pôles dépend la qualité de la vie. Or cette approche est aujourd'hui complètement niée par notre mode de vie purement consumériste. Mais rien ne nous empêche de prendre un autre chemin., celui d'une évolution personnel, celui de la réconciliation avec soi.
Mise en garde
Le millepertuis
Un des freins évoqués concernant le recours au millepertuis concerne son interaction éventuelle avec certains médicaments fréquemment prescrits. L' AFSSAPS a suggéré notamment de ne pas l'associer aux contraceptifs, aux vitamines K, à la ciclosporine. Toutefois, ces interactions théoriques ont été peu démontrées dans la pratique. Aussi ces précautions d'emploi semblent excessives.
médecine chinoise
Faites circuler l'énergie
Pour la médecine traditionnelle chinoise, chaque organe est en relation avec une émotion : le coeur est lié à la joie, les poumons à la tristesse, le foie à la colère, la rate aux ruminations et aux idées noires, et les reins sont le siège de la peur. Face à des situations de brun-out, ma médecine chinoise vise à éditer les tensions physiques et psychiques par de l'acupuncture, des massages, des excercices corporels de type qi gong ou taï chi qui relancent la circulation de l'énergie vitale.